samedi 20 juin 2015

Birmanie!! Rangoun!


Nous filons directement à l'ambassade de l'Inde pour que Mauro puisse faire son visa.
En attendant à l'extérieur, je me dirige vers une vendeuse de journaux.
Je lui demande si elle a une édition anglaise,
elle me tend le myanmar times et me l'offre.
Ce geste inattendu me surprend. Cette personne est simplement contente que je lui demande le journal. Est ce la vue de mon vélo ou qu'un touriste s'intéresse la vie local du son pays qui a poussé cette dame à m'offrir ce journal ,mystère.

Le soleil est déjà bien haut et la ville devient étouffante.

Les avenues débordent de voiture, les trottoirs sont envahis de vendeurs ambulants, de restos de rue et on marche entre deux chantiers de canalisations.
Rangoun est au bord de l'asphyxie. Le centre ville à l'une densité de population les plus élevé au monde.
La chose la plus intéressante à voir, c'est cela, la surpopulation.
À chaque coin de rue, c'est un spectacle, on croise un stand où vous pouvez faire un tampon au logo de votre entreprise puis une multitude de gens rédigent des documents à l'aide de machine à écrire, un stand de beignets est blotti entre deux voiture, un vendeur de livre scolaire apparaît, un autre vend des jus de fruit, tout les 10 mètres on peut acheter un téléphone portable..etc. Les immeubles au style colonial se délabrement gentiment. Quelques plantes ont pris racine sur les murs. Les câbles électriques ressemblent à un scoubidou géant.
Et on marche au dessus des égouts, canalisation-canal juste recouverte de plaque de béton. Ça sent bon la ville.

Le roi dans cette jungle humaine, c'est le rat.
Le rat est omniprésent, de jour comme de nuit.
Il n'est pas rare d'en voir à moins de 5m de sa table quand on mange dans la rue.
Vous changez de trottoir à la vue d'un de tas de poubelles, ça grouille...

À la nuit tombée, les enfants prennent les avenues comme terrain de football,  de badminton ou de chinlon.

De grandes pagodes avec leurs stupas dorés jalonnent la ville.
On y vient pour prier. L'agitation sereine et calme est un véritable havre de paix.

Pour la première fois, la pollution de l'air d'une ville m'affecte. Irritation des yeux, de la gorge, maux de tête..
Bref après une semaine, il est temps de partir.

Nous partons en direction de Bagan.

Aplus.
Ça roule.








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