Les premiers kilomètres au Kirgystan furent grandiose, la descente du plateau des pamirs nous amène à Sary-tash.
Village paumé, trop loin des grandes villes kirgyses, Osh et Bishkek, trop près de la frontière chinoise.
Notre première nuit ne sera pas
la meilleure, dans la guesthouse nous sommes obligés de tout quémander jusqu'au chauffage des pièces!
Alors que dans les pamirs à 4000m où rien ne pousse, les gérants se plient en 4 pour nous recevoir.
Maintenant, je roule avec Martin et Suzanne, www.twistingspokes.com.
Objectif atteindre la ville de Osh pour un vrai repos!
La sortie de Sary-tash commence par un col et dans la neige déjà! Puis un double col c-à-d ça monte ça descend un peu et ça remonte sévère, c'est traître!
Nous voyons des hordes de chevaux, il y des chevaux partout. Décor de carte postale.
Le soir venu, dans une vallée encaissée, nous demandons à un petit vieux si on peut camper dans le près. Pas de problème!
En demandant un point d'eau potable, nous serons invité à boire le thé puis pain, kefir, confiture. Un régal.
Ils nous prêtent même un thermos de thé pour le soir. Incroyable!
Le lendemain matin, rebelote, en rendant le thermos, on reboit le thé, kefir...etc.
La grand mère sera ravie après que je lui ai aiguisé son couteau!
On essayera en vain de regonfler le vélo du petit fils mais les valves made in China ne veulent rien savoir.
On arrivera à Osh après une sacrée journée! Suzanna ne se sentant pas très bien dans la matinée, elle montera finalement dans un camion pour relier osh.
Martin et moi décidons de continuer à vélo sauf qu'il est déjà 13h et il reste un col et 60km.
On arrive au sommet du col bien trempé de sueur. Une petite pause pour prendre justement la pause photo avec quelques kirghizes.
Puis c'est une longue descente sur osh. On roule en ligne à plus de 30km/h, roue dans roue. Les gens nous regardent d'un air ahuri dans les villages que nous traversons.
On arrive au crépuscule à 18h à osh, mission accomplie.
Osh, petite ville sympa, pas grand chose à voir et ça tombe bien, on a envie de rien faire...sauf de manger! :-)
On louera un petit apart pour une semaine, histoire d'économiser quelques euros et se sentir un peu chez soi!
On se lancera dans la recette du plov, plat typique de l'Asie centrale.
On ira au bazar acheter de l'huile de coton et quelques épices en demandant conseils aux vendeuses! Bonne dose de rigolades!
Bref après quelques centaines de crêpes, pain perdu et autres plats franco-danois-hollandais, nous reprenons la route!
L'hiver étant déjà là, nous prenons la route principale pour rejoindre la capitale bishkek.
Ce parcours se révélera fort sympatique. Deux beaux cols, un petit plateau et une descente impressionnante vers bishkek.
Les kirghizes l'appellent la route de la vie.
La route est ponctuée de vendeurs de miel et de campements de nomades. Malheureusement,ces derniers ont repliés les yourtes et sont répartis dans leurs villages, l'embacle étant bien avancé.
On dormira par deux fois dans des petits restos-routiers.
Ce qui permet de calmer notre faim à Martin et moi. Je pense que l'on pouvait manger nos pneux!:-)
Notre plat favori sera le "bishtek" , composé de riz, pâtes, purée, steak haché, oeuf au plat! De quoi redonner le sourire à nos jambes!
Et dans certains restos, il y a des crêpes, servies avec lait condensé! Un régal!
Dans une petite ville, nous serons accueillis chez Merim, une jeune kirghize parlant Allemand. Coup de chance ce jour là, car on ne savait où aller pour passer la nuit.
La nuit suivante, le gardien d'un hôtel fermé pour la saison, nous laissera camper dans le parc.
Dans le premier col, Un routier à mon passage me lancera une bouteille de lait au céréales fermentés, boisson tipyque du pays. Goût de chiotte mais plein d'énergie.
Entre les deux cols, nous retrouvons une ambiance similaire au plateau du pamirs.
Le dernier col est tronqué par un tunnel de 3km. Celui-ci n'est pas évident à négocier. Par le manque d'infrastructure, c'est un peu le tunnel de la mort. Quelques années auparavant, un camion en panne au milieu du tunnel avait causé un embouteillage. Quatre personnes étaient mortes par asphyxie au monoxyde de carbonne!!
Les services routiers mis en place depuis, coupère l'accès aux camions lors de notre passage. On voit rien, la route est défoncée, le bruit des ventilateurs ne permet pas d'entendre les voitures, à la sortie du tunnel, je constate que mon buff sent vraiment les gaz d'échappements!!
La descente vers bishkek sera dans une gorge bien encaissée.
Nous trouverons à la tombée de la nuit, un lit de rivière asséché pour passer la nuit. Le matin, nous croiserons deux chasseurs, parti pour le chamoix! Martin se prendra en photo avec le fusil qui ressemble plus à une arme de guerre!!
On arrivera à bishkek, fatigué mais content. Il ne reste plus que le Kazakhstan à passer!
Aplus!
Ça roule.
Les photos : ici et là
https://picasaweb.google.com/106951843873766302336/Kirgystan
https://picasaweb.google.com/106951843873766302336/KirgystanFinDesPamirs
Envoyé de mon ASUS Mobile
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